OUVRIR SON CŒUR  A L’AUTRE…

C’est partager ! C’est rejoindre l’autre,  là où il est, dans sa pauvreté. Ce n’est pas le faire monter vers soi.

C’est avoir un cœur assez brûlant d’amour et d’estime pour que l’autre ne sente pas la pitié, mais l’affection, la tendresse, de sorte qu’il oublie sa honte et la cause de son malheur. il se sent alors en confiance au point d’entrer dans un dialogue fraternel.

     Cette confiance n’est pas seulement bienveillante, elle est réhabilitante. Elle efface l’humiliation de l'aveu. Car, finalement, c’est l’échange de deux pauvretés reconnues. Il n’y a plus de barrières, plus de distance, plus de coupable face à la vertu, mais deux pauvretés qui se comprennent et qui rendent grâce au Seigneur pour le don qui leur est fait de s’accueillir mutuellement dans l’amour et le pardon du  Christ sauveur. A ce moment là, on peut ouvrir son cœur et dévoiler sa misère. On sait que c’est à Dieu qu’on la confie…

Père Maurice Cantor.

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